Acheter une voiture, neuve ou d’occasion, peut peser lourd dans un budget. Pour répartir la dépense, le crédit auto reste une option fréquente. En complément de ce crédit, il est également possible d'obtenir certaines aides, selon votre profil et le type de véhicule choisi. Prime à la conversion, bonus écologique, aides locales… Plusieurs dispositifs sont cumulables avec un crédit voiture. N'hésitez pas à visiter le site de la Société Générale pour la souscription d'un crédit auto.
Panorama des aides financières combinables avec un crédit auto
Contracter un crédit auto permet de financer l’achat d’un véhicule sans mobiliser immédiatement une somme importante. Mais ce prêt peut également être combiné avec plusieurs aides financières, qui varient selon le type de véhicule et la situation du demandeur. Ces dispositifs ont pour objectif d’encourager des choix plus écologiques ou d’aider certains ménages à s’équiper.
La prime à la conversion figure parmi les principales aides mobilisables. Elle vise à inciter les automobilistes à remplacer un ancien véhicule polluant par un modèle plus propre, neuf ou d’occasion. Elle peut être cumulée avec le bonus écologique, accordé pour l’achat d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable. Ces deux aides sont soumises à des conditions de ressources et de performance environnementale du véhicule.
Certaines collectivités locales complètent ces dispositifs nationaux par des aides propres à leur territoire : subventions pour les véhicules propres, participation à l’achat de vélos cargos en complément, ou encore exonérations de carte grise. En combinant ces appuis avec un crédit auto, l’acquisition d’un véhicule peut devenir bien plus accessible, notamment pour les foyers modestes ou les jeunes actifs.
Aides publiques 2025 : ce qu’il faut savoir avant de financer son véhicule
Depuis le 2 décembre 2024, la prime à la conversion a été supprimée. Seuls les véhicules commandés ou loués avant cette date peuvent encore y prétendre, à condition que la facturation ou le premier loyer intervienne avant le 14 février 2025. Cette suppression marque la fin d’un dispositif national destiné à encourager la mise au rebut de véhicules anciens. À présent, les aides à l’achat sont centrées sur les modèles neufs, faiblement émetteurs ou sans émission, et sur les foyers aux revenus modestes.
Le bonus écologique, lui, reste en vigueur en 2025 pour les véhicules 100 % électriques et certains hybrides rechargeables. Pour être éligible, le modèle doit être neuf, affiché à moins de 47 000 € TTC et respecter des exigences de fabrication environnementale (le score écologique). Les hybrides rechargeables sont admis à condition de ne pas dépasser 50 g/km de CO₂. Le montant du bonus dépend des ressources du foyer : il varie de 2 000 à 4 000 €, en fonction du revenu fiscal de référence par part. Le bonus est déduit du prix d’achat ou appliqué après validation du dossier par l’Agence de services et de paiement.
Ce bonus peut être combiné à un crédit auto classique. Il allège le coût initial à financer, ce qui peut permettre de viser des modèles plus récents ou mieux équipés. En parallèle, certaines régions et collectivités continuent de proposer des aides complémentaires, souvent ciblées sur les publics précaires ou les zones à faibles émissions. Pour les véhicules d’occasion, aucune aide nationale ne subsiste en 2025, mais des dispositifs locaux peuvent encore exister selon les territoires.
Bien que Maprimerénov' soit principalement destinée à la rénovation énergétique des logements, il existe des rapprochements intéressantes avec la mobilité électrique. Par exemple, l'installation d'une borne de recharge à domicile peut être éligible à Maprimerénov', complétant ainsi l'écosystème nécessaire à l'utilisation d'un véhicule électrique.
Le cumul entre Maprimrénov' et le prêt auto souligne l'importance d'une vue générale dans la transition écologique. En combinant judicieusement ces aides avec un crédit auto, les consommateurs peuvent financer l'achat de leur véhicule, mais aussi l'infrastructure nécessaire à son utilisation optimale.
Aides locales et régionales cumulables
De nombreuses collectivités proposent des subventions propres à leur territoire, qui peuvent s’ajouter au bonus écologique et à un crédit auto. À titre d’exemple, la Région Île‑de‑France a lancé, le 2 mars 2025, une « prime à la non‑casse » destinée à convertir un moteur thermique en électrique ou hydrogène. Elle atteint jusqu’à 6 000 € pour les véhicules à quatre roues et 1 000 € pour les deux‑ ou trois‑roues, sous réserve de résider en région et de répondre aux paramètres d’ancienneté et de motorisation.
La Métropole du Grand Paris, via le dispositif Métropole Roule Propre, accorde quant à elle une aide plafonnée à 6 000 € pour l’achat d’un véhicule électrique neuf ou d’occasion, et à 3 000 € pour un modèle hybride ou essence Crit’Air 1 d’occasion. Cette surprime cible les particuliers remplaçant un ancien véhicule puis prend place dans le montage de financement aux côtés du bonus national.
En région, les conditions et montants varient : les Bouches‑du‑Rhône proposent jusqu’à 5 000 €, le Lot jusqu’à 4 500 €, la Normandie jusqu’à 2 500 €… Ces aides locales sont souvent octroyées sous forme de pourcentage du prix d’achat ou de prime fixe, avec des plafonds et conditions propres à chaque collectivité. Pour en bénéficier, il convient de vérifier le portail de votre département ou de votre commune et de s’assurer de la compatibilité avec les dispositifs nationaux.
A savoir que depuis le 2 décembre 2024, plusieurs aides nationales ont disparu, en plus de la prime à la conversion. En voici quelques une:
Surprime ZFE Métropole du Grand Paris : arrêtée le 2 décembre 2024, avec une période transitoire identique à celle de la prime à la conversion.
Aide nationale à l’achat de véhicules d’occasion propres : n’existe plus depuis la disparition de la prime à la conversion ; tout véhicule d’occasion a perdu son éligibilité aux aides nationales.
Aide nationale directe à l’acquisition d’un hybride rechargeable d’occasion : disparue en même temps que la prime à la conversion, quel que soit le type de motorisation.
Ces suppressions ne concernent que les dispositifs nationaux. Pour connaître les soutiens toujours en vigueur dans votre secteur, consultez le site de votre collectivité territoriale.
Crédit d'impôt et TVA
Dans certains cas, un crédit auto peut être associé à des dispositifs fiscaux, en particulier pour les professionnels. Lorsqu’un véhicule est utilisé à titre professionnel, il peut permettre une déduction fiscale, sous conditions, et donner accès à la récupération de la TVA sur une partie des frais liés à l’achat ou à la location.
Crédit d'impôt pour bornes de recharge
Depuis le 1er janvier 2024, le crédit d'impôt pour l'acquisition et l'installation d'une borne de recharge à domicile est de 75 % du montant des dépenses, dans la limite de 500 € par système de charge pilotable
Conditions d'éligibilité
La borne doit être pilotable, c'est-à-dire capable de moduler la puissance appelée ou de programmer la recharge du véhicule électrique.
L'installation doit être réalisée par un professionnel qualifié IRVE (Infrastructure de Recharge pour Véhicules Électriques).
Le logement concerné peut être la résidence principale ou secondaire, à condition qu'elle ne soit pas mise en location.
Le crédit d'impôt est limité à 1 borne pour une personne seule et 2 bornes pour un couple marié ou pacsé, soit un maximum de 1 000 € par foyer fiscal.
Modalités de déclaration
Les dépenses doivent être déclarées dans la déclaration de revenus de l'année suivant leur paiement.
Les factures détaillées des travaux doivent être conservées, mentionnant le lieu de réalisation, la nature et les caractéristiques techniques des systèmes de charge, ainsi que le montant total.
Récupération de TVA pour les professionnels
Pour les professionnels, l'achat d'un véhicule électrique peut permettre des avantages fiscaux, notamment en matière de récupération de TVA. Cependant, cette récupération dépend de la nature du véhicule acquis.
Véhicules utilitaires électriques
La TVA est intégralement récupérable à 100 % sur l'achat d'un véhicule utilitaire électrique, à condition que le véhicule soit utilisé exclusivement dans le cadre de l'activité professionnelle. Cette récupération s'applique également aux prestations d'entretien et aux frais de recharge électrique associés au véhicule.
Véhicules de tourisme électriques
En revanche, pour les véhicules de tourisme électriques, la TVA sur le prix d'achat n'est généralement pas récupérable. Seuls dans certains cas, tels que les véhicules utilisés par des auto-écoles, des taxis ou des VTC, peuvent permettre une récupération partielle ou totale de la TVA.
TVA sur les frais de recharge
Indépendamment du type de véhicule, la TVA sur la consommation d'électricité utilisée pour la recharge des véhicules électriques est récupérable à 100 %, dès lors que cette consommation est liée à l'activité professionnelle.
Autres aides et financements disponibles
En plus des aides directes et des avantages fiscaux, plusieurs options de financement peuvent faciliter l'acquisition d'un véhicule propre. Parmi elles, le microcrédit mobilité, souvent proposé par des associations, permet de financer l'achat ou la réparation de véhicules électriques ou hybrides pour les personnes exclues du système bancaire traditionnel. Ce dispositif est souvent cumulable avec d'autres aides.
De plus, certains prêts à taux zéro sont mis en place par des institutions financières, permettant de réduire le coût global du financement pour l'acquisition de véhicules écologiques. Ces prêts sont particulièrement intéressants lorsqu'ils sont combinés avec les aides gouvernementales et locales.
Il existe également des prêts pour les jeunes conducteurs, comme le Prêt Expresso Jeune Actif de la Société Générale, proposés pour les moins de 29 ans, qui proposent des conditions avantageuses, comme des taux préférentiels ou la possibilité de différer le début des remboursements.
Ces dispositifs sont toutefois soumis à des conditions et peuvent ne pas être cumulables avec toutes les autres aides à l'achat d'un véhicule. Il est donc important de bien se renseigner auprès des organismes financiers ou des structures locales pour connaître les options disponibles, ainsi que les conditions d'éligibilité et de cumul.